Sommaire
1er mai historique
1er mai 2022
Les élections de 2022 auront-elles changé la donne ?
Utopie, démocratie. Des oh ! & débats
Frontière, Frontières
À bas la guerre !
Ni victimes ni bourreaux (par Albert Camus)
Archives de catégorie : Anti-étatisme
IAL d’Avril 2022
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IAL de Septembre 2019
…
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Répression en Comminges
L’Organisation Anarchiste informée des événements survenus en Comminges et des poursuites à l’encontre des huit militant(e)s, dont quatre ont subi une garde à vue avant d’être convoqué-e-s au tribunal de Saint-Gaudens, le jeudi 26 septembre à 8H30, témoigne de son entière solidarité avec des personnes qui subissent la répression et les violences étatiques, ce qui est ici le cas de ces quatre compagn(e/on)s. Lutter contre les dérives autoritaires et les exactions -sociales, économiques, (in)humaines…- d’un Système qui privilégie son fonctionnement inégalitaire et son statut de privilégié au détriment de la majorité des individus, est non seulement un acte légitime mais il est même nécessaire. C’est pourquoi L’Organisation Anarchiste tient à apposer sa signature au bas du communiqué [déclaration] qui suit, communiqué réalisé par les quatre camarades poursuivis et victimes de la vindicte étatique.
Perpignan le 17 septembre 2019
Le secrétariat de l’O.A.
Communiqué de presse
Tout comme sur l’ensemble du territoire national, ici aussi en Comminges les autorités répriment les mouvements populaires. Intimidations, interpellations, gardes à vue, condamnations. Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, ce sont huit personnes qui ont subi la répression judiciaire au tribunal de Saint-Gaudens.
Les autorités répriment de plus en plus férocement les mouvements de contestation, elles oppriment de plus en plus les forces qui s’opposent à leur politique. Gilets jaunes, marche pour le climat, luttes syndicales se voient confrontées à la violence étatique, sont victimes d’exactions policières, de mutilations qui ne sont pas des bavures. Nous sommes face à une gestion politique délibérément violente.
Nous sommes entrés dans un autoritarisme qui se généralise à toute la société.
Nos libertés publiques sont en danger, sous le coup d’un arsenal de lois toujours plus liberticides. Le droit de manifester est remis en cause. Les mouvements populaires sont criminalisés. L’institution judiciaire est de plus en plus assignée à des fins de maintien de l’ordre. Le gouvernement cherche à asphyxier la contestation politique : quand la matraque ne suffit pas à disperser les foules, le marteau du juge prend le relais.
Il existe aujourd’hui en France des centaines de prisonnières et prisonniers politiques, de condamnés, de « délinquantes et délinquants » dont le seul crime est de lutter pour le droit à vivre dans la dignité. Condamnés, parce qu’ils et elles luttent contre un système inégalitaire qui détruit les existences et ravage le vivant au nom du profit et du pouvoir.
Condamnés, parce qu’ils et elles tentent de bâtir une réelle démocratie. Condamnés, pour avoir accusé les dirigeants et les dirigeantes, les nantis de crime contre l’Humanité et plus généralement contre le vivant.
Nos luttes et nos actions se construisent collectivement. La résistance face à la répression se construit également collectivement. La solidarité est notre arme. Nous sommes solidaires de toutes les victimes de la répression.
Nous ne sommes pas des criminelles et criminels, nous ne sommes pas des délinquants et des délinquantes comme la justice nous considère. Nous sommes soucieux de l’avenir de l’Humanité, nous sommes conscients des urgences écologiques, nous voulons un monde de justice, d’égalité, de fraternité. Un monde viable. Nous dénonçons ce système suicidaire. Nous sommes réalistes. Ce sont les raisons pour lesquelles nous luttons et continuerons à lutter.
Signataires solidaires du communiqué des 4 inculpé-e-s.
INFORMATION
Suite à la Marche pour le climat du 16 Mars 2019 qui a convergé avec les gilets jaunes du Comminges au rond point de l’autoroute (à Saint-Gaudens)… convocation de 14 personnes en gendarmerie pour des faits d’entrave et attroupement sans armes :
- 2 personnes n’étaient pas présentes à la manif’ mais ont quand même été fichées
(photos et empreintes et une placée en garde à vue, pour rien). - 8 personnes vont recevoir un »Rappel à la Loi » (mais on ne sait à l’heure actuelle ce qui va être »rappelé » vu le vide du dossier).
- 4 autres personnes ont subi une Garde à Vue et sont convoquées au Tribunal Correctionnel le 26 septembre!
Face à la répression – la SOLIDARITE est notre arme
RdV au Tribunal de St-GO – Le 26 Sept. à 8h30
La République en Marche N’aime pas les gens qui Marchent !
Marche pour le climat, Manif de Gilets Jaunes, Manif d’enseignant-es, Mouvement des blouses blanches, etc
Tout ce qui bouge est victime de la répression en 2019 !
Parce qu’on a le droit de manifester
Parce qu’on ne mange jamais de Homard
Parce qu’il fait trop chaud …
Nous continuerons et nous appelons à soutenir les inculpé-es.
Diverses Actions d’information, et Appels à la Mobilisation vont s’organiser jusqu’au procès le 26 sept. et au-delà.
Programme à venir, les détails seront diffusées sur :
comminges.demosphere.net – lecafedesvallees.fr – gillesetjohn.net – iaata.info – Facebook (bloquons Saint-gaudens) – contact: juridique@gillesetjohn.net…
Le capitalisme ça opprime, ça pollue et ça rend pauvre
Ça rend pauvre
Ça pollue
Ça opprime
De la révolte à la Révolution Sociale
Construire un autre futur
- Il faut construire une économie sociale et solidaire, à but non lucratif.
- Il faut construire un monde respectueux de l’environnement.
- Il faut construire une société libre et égalitaire.
Alors n’attendons plus,
prenons nos affaires en mains,
traçons ensemble le chemin vers la Révolution Sociale !
Toulouse, décembre 2018
Groupe Albert Camus
Organisation Anarchiste Toulouse
organisation_anarchiste@infosetanalyseslibertaires.org
http://infosetanalyseslibertaires.org
Appel à la grève générale – Communiqué sur la situation en Catalogne
L’Organisation Anarchiste soucieuse de fournir des informations concernant les événements récents qui secouent la Catalogne vous propose
- un texte en catalan « appel à la grève générale du 3 octobre », texte émanant des organisations se réclamant de l’anarchosyndicalisme et/ou de l’anarchisme
- la traduction de ce texte effectuée par nos soins (C. du groupe Puig Antich)
- un Communiqué commun de la CNT, de la CGT et de Solidaridad obrera, en date du 26 octobre 2017, sur la situation en Catalogne
- la traduction de ce communiqué (réalisée par F. Melgar)
1 - Communiqué (en Catalan) des organisations libertaires : anarchistes et anarchosyndicalistes (2 octobre 2017)
Des de fa uns anys hem vist com s’aprofita l’escalada de tensions d’un conflicte, ja històric, per anar tallant els drets fonamentals de la població. Venim d’una tradició sindical i política que històricament ha defensat els drets i les llibertats de la classe oprimida i que ha pres els carrers quan ha calgut lluitar per arrabassar al poder tot allò que ens permeti ser protagonistes del nostre present i futur.
Com a llibertàries i part activa dels moviments sindical, popular i associatiu de Catalunya defensarem sempre el dret d’autodeterminació dels pobles – començant pel nostre. Ho entenem com un principi bàsic del confederalisme, per possibilitar la convivència humana en règim d’igualtat. Tenim clar que tota emancipació plena serà impossible sense el pas previ d’eliminació de l’estructura econòmica que la sustenta, el capitalisme. Mentre això no succeeixi, les condicions de vida de la classe treballadora seguiran sent esclafades per una oligarquia espanyola i catalana que van sempre del bracet per imposar contrareformes laborals i retallades de drets socials.
Tanmateix, volem denunciar la militarització i la repressió que estem patint per part de l’estat espanyol, que tot mostrant la seva cara més crua i autoritària, vol imposar la seva voluntat fins a les darreres conseqüències. Sempre hem estat en contra de qui ha militaritzat Catalunya – i qualsevol territori – per fer front a les grans protestes populars o tot anhel d’emancipació social.
Ens oposem a la repressió de l’estat perquè l’hem patida de forma sistemàtica i continuada en els nostres propis cossos, al carrer i a les empreses. Per això també volem denunciar la naturalesa repressiva de la mateixa Generalitat de Catalunya, la qual en els darrers anys, ha perseguit, colpejat, detingut i empresonat a totes aquelles que no han volgut mirar cap a una altra banda cada cop que els drets civils i humans del poble eren trepitjats. No oblidem la forma en què els mossos d’esquadra ens desallotjaven de Plaça Catalunya, empresonaven i denunciaven a sindicalistes, ens perseguien per participar a la mobilització que envoltava el parlament els dies en què es retallaven els nostres drets socials, o en què a través de macro operatius policials, ens detenien i empresonaven en les recents Operacions Pandora, o morts i mutilacions entre d’altres. Així doncs, no permetrem que ningú ens prengui el que és nostre, porti la bandera que porti.
Per a nosaltres, l’autodeterminació i emancipació dels nostres pobles, viles i ciutats no pot quedar-se solament en la decisió d’un marc territorial concret. La llibertat col·lectiva no serà possible sense l’acció decidida del poble i les treballadores enfront d’un Estat i d’unes elits polítiques que mantenen unes estructures antisocials, heteropatriarcals i opressives, que també estan defensades per alguns actors en l’anomenat sobiranisme català. L’autodeterminació i l’emancipació només seran possibles a través de l’acció insubmisa de les oprimides, que entenguin en aquest fet la defensa i millora de les seves condicions materials de vida. La socialització dels mitjans de producció, de la riquesa i l’eliminació de totes les formes d’opressió, com l’heteropatriarcat i les seves diferents estructures de poder tant explícites com implícites, la més àmplia llibertat de decisió i participació a través de l’acció directa i l’autogestió serà el que ens farà realment lliures.
Així doncs, pensem que és el poble constituït com a subjecte polític i de classe, qui ha de servir de fonament per a qualsevol canvi social important i, per tant, celebrem l’extensió d’organitzacions populars de base per practicar desobediència i fer front al context autoritari existent. Volem que aquesta actitud de desobediència i enfrontament a l’autoritat vagi més enllà de la tessitura actual i s’adreci a totes les injustícies a les que estem sotmeses.
Per tot això, fem una crida a les treballadores de Catalunya a participar de les mobilitzacions en defensa dels nostres drets i llibertats, i de forma molt especial a participar de forma massiva de la vaga general convocada pel dia 3 d’octubre. Perquè l’esperit combatiu que recorre històricament aquest indret de la Terra no es doblegarà tan fàcilment, perquè som classe treballadora i volem decidir-ho tot, ara toca sortir al carrer, ara toca lluitar!
Firmen:
CGT Catalunya
Negres Tempestes
Embat, organització llibertària de Catalunya
Heura Negra, assemblea llibertària de Vallcarca
CNT Catalunya i Balears
Oca Negra, assemblea llibertària del Clot-Camp de l’Arpa
Solidaritat Obrera
2 - La traduction du dit communiqué en Français
Appel à la grève générale du 3 octobre
Depuis quelques années on a vu comment l’escalade de tensions d’un conflit, déjà historique, est mise à profit pour entailler petit à petit les droits fondamentaux de la population. Nous venons d’une tradition syndicale et politique qui défend historiquement les droits et les libertés des classes opprimées et qui a pris la rue quand il a fallu lutter pour arracher au pouvoir tout ce qui nous permet d’être les protagonistes de notre présent et futur.
Comme libertaires et partie prenante des mouvements syndicaux, populaires et associatifs de catalogne, nous défendrons toujours le droit à l’autodétermination des peuples, à commencer par le nôtre. Nous le comprenons comme principe basique du confédéralisme, pour rendre possible la connivence humaine de manière égalitaire. Pour nous il est clair que la pleine émancipation sera impossible sans le pas préalable de l’élimination de la structure économique qui la sustente, le capitalisme. Tant que cela n’arrivera pas, les conditions de vie de la classe travailleuse continueront à être écrasées par les oligarchies espagnole et catalane qui se tiennent toujours par la main pour imposer des contre réformes professionnelles et tailler des brèches dans les droits sociaux.
De la même manière, nous voulons dénoncer la militarisation et la répression que nous souffrons de la part de l’état espagnol, qui tout en montrant son visage le plus brutal et autoritaire, veut imposer sa volonté jusqu’aux dernières conséquences. Nous avons toujours été contre la militarisation de la catalogne, et de n’importe quel autre territoire, pour faire face aux grandes contestations populaires ou tout désir d’émancipation sociale.
Nous sommes opposés à la répression de l’état parce que nous en avons souffert de manière systématique et continue dans nos propres corps, dans la rue et dans les entreprises. Pour cela aussi nous voulons dénoncer la nature répressive de la propre Généralité de catalogne, laquelle ces dernières années, a poursuivi, frappé, arrêté et emprisonné tous ceux qui n’ont pas voulu regarder d’un autre côté chaque fois que les droits civils et humains du peuple ont été piétinés. Nous n’oublions pas comment les mossos d’esquadra ont délogé la place catalogne, emprisonné et dénoncé des syndicalistes, et les ont poursuivi pour avoir participé à la mobilisation qui entourait le parlement pendant les jours durant lesquels on entaillait dans nos droits sociaux, ou à travers des macros opérations policières , nous ont arrêté et emprisonné comme dans les récentes opérations Pandore, ou en tuant et mutilant entre autre. Ainsi donc nous ne permettrons à personne de nous prendre ce qui nous appartient, quelque soit le drapeau qu’il porte.
Pour nous, l’autodétermination et l’émancipation de nos villes et nos villages, ne peut pas rester seulement sur la définition d’un espace territorial concret. La liberté collective ne sera possible sans l’action décidée du peuple et des travailleurs face à un état et des élites politiques qui maintiennent des structures antisociales, hétéropatriarcales et oppressives, qui sont aussi défendues par les acteurs du dénommé souverainisme catalan. L’autodétermination et l’émancipation ne seront possibles qu’à travers l’action insoumise des opprimés, qui comprennent dans cette action la défense et l’amélioration de leurs conditions matérielles de vie. La socialisation des outils de production, de la richesse et l’élimination de toutes les formes d’oppression, comme l’hétéropatriarcat et ses différentes structures de pouvoir explicites comme implicites, la plus ample liberté de décision et de participation à travers l’action directe et l’autogestion sera ce qui nous rendra réellement libres.
Ainsi donc, nous pensons que c’est le peuple constitué comme sujet politique et de classe, qui doit servir de base à tout changement social important, et pour cela nous saluons le développement d’organisations populaires de base pour pratiquer la désobéissance et affronter le contexte autoritaire existant. Nous voulons que cette attitude de désobéissance et d’affrontement à l’autorité aille au-delà de la conjoncture actuelle et s’adresse à toutes les injustices auxquelles nous sommes soumis.
Pour tout cela, nous faisons appel aux travailleurs de catalogne afin de participer aux mobilisations en défense de nos droits et libertés, et de manière très spéciale à participer massivement à la grève générale convoquée le 3 octobre. Parce que l’esprit combatif qui parcourt historiquement cette terre ne se pliera pas si facilement, parce que nous sommes la classe travailleuse et nous voulons décider de tout, maintenant il est temps de prendre la rue, il est temps de lutter.
3 - Communiqué commun de la CNT, de la CGT et de Solidaridad obrera, en date du 26 octobre 2017, sur la situation en Catalogne
Comunicado conjunto de CNT, CGT y Solidaridad Obrera ante la situación en Catalunya.
Enviado por prensa el Jue, 26/10/2017
Defendemos la emancipación de todas las personas trabajadoras de Catalunya y del resto del mundo. Tal vez, en este contexto, sea necesario recordar que no entendemos el derecho a la autodeterminación en clave estatista, como proclaman los partidos y organizaciones nacionalistas, sino como el derecho a la autogestión de nuestra clase en un territorio determinado. Así entendida, la autodeterminación pasa más por el control de la producción y el consumo por parte de trabajadores y trabajadoras y por una democracia directa de abajo a arriba, organizada según los principios federalistas, que por el establecimiento de una nueva frontera o la creación de un nuevo Estado.
Como internacionalistas, entendemos que la solidaridad entre las personas trabajadoras no debe verse limitada a las fronteras estatales, por lo que nos preocupa poco dónde se dibujen éstas. Lo que sí nos parece muy preocupante es la reacción que se está viviendo en muchas partes del resto del Estado, con la exaltación de un españolismo rancio, que más recuerda a épocas pasadas, jaleado desde los medios de comunicación y en sintonía con la deriva autoritaria del gobierno, patente tras el encarcelamiento de personas por convocar actos de desobediencia o la aplicación del artículo 155 de la Constitución. No se nos escapa que este brote nacionalista sienta las bases para posteriores recortes de derechos y libertades, contra los que nos debemos prevenir. La bochornosa unidad de las llamadas “fuerzas democráticas” en la justificación de la represión, augura un panorama sombrío para todas las disidencias futuras. Pareciera que el régimen posfranquista que nos gobierna desde hace 40 años, cerrara filas para asegurar su continuidad.
Dicho régimen, que ha existido y existe en Catalunya tanto como en el resto del Estado español, siente que su propia supervivencia está en juego. Cuestionado ampliamente y sumido en una profunda crisis de legitimidad, observa alarmado cómo se le acumulan los frentes abiertos. La amenaza a la integridad territorial del Estado se suma a los escándalos por corrupción, al desprestigio de la monarquía, al cuestionamiento de los rescates y recortes que se han aplicado sobre la población, al descontento por el esclavismo en el puesto de trabajo derivado de las últimas reformas laborales, por el alargamiento de la edad de jubilación y la minoración económica de las pensiones, etc… Las constantes llamadas a defender la constitución se deben entender como toques a rebato para atajar esta verdadera crisis existencial que le asedia. El peligro es que en el proceso se sancionen y se vuelvan norma comportamientos represivos como los que se han visto recientemente en muchas ciudades catalanas. O peores…
Evidentemente, no sabemos en qué sentido se decantarán los acontecimientos. Permaneceremos atentas a lo que ocurra, dispuestas a defender los intereses de las personas trabajadoras de todo el Estado. Nos opondremos con todas nuestras fuerzas a la represión y a la normalización de actitudes ultraderechistas, que ya se perciben. Por supuesto, tampoco nos dejaremos utilizar por las estrategias de los partidos políticos cuyos objetivos nos son ajenos. A la vez, no dejaremos de alentar las movilizaciones de la clase trabajadora cuando ésta decida, por fin, que ha llegado el momento de sacudirse el dictado de unas élites políticas y económicas que llevan demasiado tiempo gestionando el control del territorio para servir, en exclusiva, a sus propios intereses. Como organizaciones sindicales de clase, libertarias y combativas, estaremos a pie de calle, en las movilizaciones, como ya hemos demostrado en muchas ocasiones, contra la represión, los recortes de derechos y libertades y contra la corrupción.
Puede que la crisis de Catalunya sea la puntilla de un modelo de Estado que agoniza. Que este cambio se decante en un sentido u otro dependerá de nuestra capacidad, como clase, de llevar el proceso en la dirección opuesta a la represión y al auge de los nacionalismos. Confiemos en lograr que el resultado final sean más libertades y derechos y no al contrario. Nos jugamos mucho.
¡POR LOS DERECHOS Y LAS LIBERTADES! ¡CONTRA LA REPRESIÓN A LAS CLASES TRABAJADORAS!
CGT – Solidaridad Obrera – CNT
4 - La traduction du dit communiqué en Français
Communiqué commun de la CNT, de la CGT et de Solidaridad obrera sur la situation en Catalogne
26 octobre 2017
Nous défendons l’émancipation, en Catalogne et dans le monde entier, de toutes les personnes qui travaillent. Dans ce contexte, peut-être est-il nécessaire de rappeler que nous ne comprenons pas le droit à l’autodétermination comme l’entendent les partis et les organisations nationalistes, mais comme le droit à l’autogestion, pour notre classe, sur un territoire déterminé.
Comprise de cette manière, l’autodétermination passe davantage par le contrôle de la production et de la consommation par les travailleurs et les travailleuses, et par une démocratie directe de bas en haut, organisée selon les principes fédéralistes, que par l’établissement d’une nouvelle frontière ou la création d’un nouvel État.
En tant qu’internationalistes, nous pensons que la solidarité entre travailleurs ne doit pas être limitée aux frontières d’un État, raison pour laquelle il nous importe peu de savoir où ces frontières se situent. Ce qui nous paraît vraiment préoccupant, c’est la réaction vécue dans le reste de l’État, avec l’exaltation d’un « espagnolisme » rance, qui rappelle des temps passés, encouragé par les médias et en phase avec la dérive autoritaire du gouvernement, patente depuis l’emprisonnement de personnes ayant appelé à des actes de désobéissance ou avec l’application de l’article 155 de la Constitution. Il ne nous échappe pas que cette poussée nationaliste pose les bases pour de prochaines limitations de droits et de libertés, contre lesquelles nous devons nous prémunir. La honteuse unité des prétendues « forces démocratiques » dans la justification de la répression annonce un sombre panorama pour toutes les futures dissidences. Il semblerait que le régime post-franquiste qui nous gouverne depuis quarante ans resserre les rangs pour assurer sa continuité.
Ce régime, qui a existé et qui existe encore, tant en Catalogne que dans le reste de l’État espagnol, sent que sa propre survie est en jeu. Grandement remis en question et soumis à une profonde crise de légitimité, il observe avec inquiétude l’accumulation des fronts de lutte ouverts. La menace sur l’intégrité territoriale de l’État s’ajoute aux scandales de corruption, au discrédit de la monarchie, à la remise en question des restrictions appliquées à la population, au mécontentement dû à l’esclavagisme au travail qu’ont entraîné les dernières réformes, l’allongement de l’âge du départ à la retraite, la baisse du montant des pensions, etc. Les appels constants à défendre la Constitution doivent être compris comme une alerte pour mettre fin à cette véritable crise existentielle qui tenaille cet Etat. Le danger est que dans ce processus les comportements répressifs comme ceux auxquels on a assisté récemment dans plusieurs villes catalanes deviennent la norme. Ou pire.
Nous ne savons évidemment pas quel sens vont prendre les événements. Nos organisations resteront attentives à ce qui se passe, prêtes à défendre les intérêts des travailleurs. Nous nous opposerons de toutes nos forces à la répression et à la normalisation des comportements ultradroitiers, qui déjà se perçoivent. Nous ne nous laisserons évidemment pas non plus manipuler par les stratégies des partis politiques dont les objectifs nous sont étrangers. Dans le même temps, nous ne cesserons d’appuyer les mobilisations de la classe ouvrière quand celle-ci décidera que le moment est enfin venu de se défaire du diktat des élites politiques et économiques qui depuis trop longtemps gèrent le contrôle du territoire pour servir exclusivement leurs propres intérêts. En tant qu’organisations syndicales de classe, libertaires et combatives, nous serons présents dans la rue, dans les mobilisations, comme nous l’avons montré en de nombreuses occasions, contre la répression, les restrictions des droits et des libertés, et contre la corruption.
Il est possible que la crise en Catalogne soit le coup de grâce pour un modèle d’État qui agonise. Que ce changement s’oriente dans un sens ou dans un autre dépendra de notre capacité, en tant que classe, à faire prendre à ce processus la direction opposée à la répression et à l’essor des nationalismes. Ayons confiance en l’obtention d’un résultat final qui aille vers plus de libertés et de droits, et non le contraire. Nous jouons gros.
Pour les droits et les libertés !
Contre la répression des classes laborieuses !Confederación General del Trabajo,
Solidaridad Obrera,
Confederación Nacional del Trabajo.
(Traduction : Floreal Melgar)
Face aux attaques que subissent ouvrières et ouvriers, employé-e-s, chômeuses et chômeurs, retraité-e-s, étudiant-e-s, lycéen-ne-s, l’autonomie des luttes et l’autogestion de la société sont une nécessité !
« … La destruction de tout pouvoir politique est le premier devoir du prolétariat » Congrès de Saint-Imier 1872
Tract du groupe OA Perpignan à télécharger TRACT Grèves_oa perpignan
Contre le capitalisme et ses valets…
Contre le gouvernement actuel et tous ceux qui lui succèderaient…
Contre la vacuité et la malfaisance du système électoral…
Contre la comédie du système « démocratique» qui permet à certain-e-s de se goinfrer au détriment de la majorité…
Pour parvenir enfin à envisager la réalité d’un monde solidaire, égalitaire, autogestionnaire…
Construisons la Grève Générale
Réhabilitons le Syndicalisme à dimension révolutionnaire et libertaire
…Il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni césar, ni tribun…
…Il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni césar, ni tribun…
Certain-es y croyaient, à gauche et s’étaient pris à rêver que leur champion se retrouve en finale… Tant de marseillaises chantées et de drapeaux bleu, blanc, rouge agités et à la fin la grande désillusion. Pourtant ce n’est pas si surprenant quand on y réfléchit bien, une autre chanson bien plus intéressante dit très justement : « …Il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni césar, ni tribun… ». A méditer.
Au bout du compte c’est le libéralisme économique qui continue inlassablement à pousser l’avantage sous les habits neufs d’une bande de managers qui nous plumeront comme l’ont fait leurs prédécesseurs.
Une poignée d’oligarques, politiques, économiques et religieux tiennent le monde entre leur griffes et ne sont pas prêts de lâcher prise. Les anarchistes appellent depuis toujours à renverser ce monde archaïque, ce modèle de société fondé sur l’inégalité politique et sociale que les gouvernements qui se succèdent défendent au nom d’une modernité derrière laquelle se cachent une ribambelle de profiteurs réactionnaires qui nous saignent et qui planquent le pognon que nous leurs faisons gagner dans leurs banques.
Malgré la pression étatique et policière des actions de contestation aux formes multiples se poursuivent et c’est tant mieux : car des luttes il va en falloir pour en finir avec cette société qui produit toujours plus de richesses en semant la misère, la guerre et l’injustice qui font le lit du fascisme étatique et religieux.
En finir avec les impasses électorales
Cette construction d’un autre futur ne passera pas par un relookage du personnel politique. Faire de la politique autrement passe par encourager et développer la capacité d’auto-organisation des collectifs d’individu-es, qui se battent pour gagner le pouvoir de décision sur leurs vies. L’avenir c’est l’auto-organisation et l’autogestion étendues à tous les domaines de la vie sociale pour que personne ne décide à notre place.
Cela nécessite une révolution radicale de la vie politique comme l’instauration de mandats révocables et la déprofessionnalisation des activités politiques. Cela nécessite de remplacer la représentation par la délégation à tous les niveaux de la vie sociale, dans les entreprises, dans les quartiers et les écoles.
Toulouse avril/mai 2017Groupe Albert CamusOrganisation Anarchiste Toulouse
organisation_anarchiste@infosetanalyseslibertaires.org
http://infosetanalyseslibertaires.org
signez et faites signer le manifeste athée :
Pour un 14 juin libertaire à Grenoble
La CNT-AIT 38, l’OA 38, la Rue Râle – FA (Vercors), le Groupe FA (Grenoble) et le CAG – organisations politiques et syndicales présentes en Isère se réclamant des idées libertaires et anarcho-syndicalistes – appellent les anarchistes, libertaires et sympathisants à un rassemblement libertaire le 14 juin à 13h45 (le rendez-vous sera proche de l’arrêt du tramway « Gare ») puis à rejoindre la manifestation organisée par l’intersyndicale locale contre la « Loi Travail » – juste à côté – pour 14h00.
Cette loi n’a qu’une seule finalité : libéraliser complètement le marché du travail en rendant faciles et pas chers les licenciements. La mobilisation actuelle doit permettre une lutte plus globale contre le capitalisme.
Pour les libertaires, la politique n’est pas dans les urnes mais dans la rue. Elle est l’affaire de toutes et tous et non d’une poignée d’oligarques.
Pour les libertaires, la lutte sociale est dans l’action directe, la grève et l’auto-organisation des travailleuses et travailleurs.
Pour les libertaires, tous les états sont policiers, qu’ils soient bourgeois ou ouvriers.
Ensemble, pensons et construisons la révolution sociale et libertaire !
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- Collectif Anarchiste de Grenoble cag[at]riseup.net
- Collectif Libertaire « La Rue Râle » – Fédération Anarchiste – laruerale[at]no-log.org
- Confédération Nationale du Travail – AIT 38 – cnt.ait.grenoble[at]free.fr
- Groupe de Grenoble de Fédération Anarchiste – grenoble[at]federation-anarchiste.org
- Organisation Anarchiste 38 – grenoble.ial[at]gmail.com
Pour un 1er Mai anarchiste et libertaire
Les raisons de se révolter sont nombreuses et importantes. La précarité rythme le quotidien d’un grand nombre d’individus pendant que les riches s’empiffrent sans complexe. Et pourtant, nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui sont persuadé-e-s qu’un monde meilleur est possible !
Aussi, nous convions toutes celles et tous ceux qui n’ont pas abdiqué, et qui pensent qu’il faut en finir une bonne fois pour toute avec les fausses solutions, les sempiternels recours illusoires à l’électoralisme, à reprendre avec nous, ensemble, le chemin de l’action directe, celle de la CGT des origines (1895), qui ne faisait pas du patronat un partenaire « privilégié ».
Son programme, le nôtre : action directe, autogestion et maîtrise de nos luttes comme moyens ; société égalitaire et libertaire comme but.
Groupe Anarchiste de Carcassonne – OA
Pour nous contacter : carcassonnegroupe@gmail.com